Masque de Justice Ngil, tribu Fang, Gabon, 30x53cm

450,24

Masque de Justice Ngil – Fang, tribu du Gabon.
Largeur 30cm x 53cm hauteur.
Années 1965.
Bois, kaolin et plumes.

Le masque était porté la nuit, lors de procédures pénales durant lesquelles le grand initié, sous le masque, passait d’habitation en habitation, afin de se voir révéler à lui le coupable lors d’affaires, souvent d’affaires homicides.

Une fois l’auteur identifié, le porteur du masque était en compétence de prononcer la peine, la plupart du temps, de mort. Véritable objet de droit insolite, le masque est très décoratif et peut être monté sur socle de présentation.

Le visage est en bois peint de kaolin et la chevelure en plumes. Dimensions : 23x30x53cm.

Frais de port offerts.

Pour en savoir plus sur le rôle judiciaire et pénal de ce masque chez les Fang, faites défiler la page ↓.

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Description

Les Fangs sont un groupe ethnique d’Afrique centrale réparti principalement entre le Gabon, la Guinée équatoriale et le Cameroun qui se sont isolés assez tardivement. Selon leur légende, ils se seraient enfoncés peu à peu dans la forêt de la Guinée équatoriale afin de fuir les conflits avec les autres peuples de la région.

Le Ngil désigne, parmi les Fangs, un groupe aux fonctions judiciaires dont le but était d’identifier, grâce à des masques tels que celui proposé – aux visages longs et blancs – les sorciers ou les fauteurs de trouble, considérés comme habités par des esprits mauvais. Les masques, comme souvent dans les sociétés africaines structurées, servaient à faire régner l’ordre.

Le masque proposé par le cabinet des Curiosités Juridiques avait une fonction judiciaire particulière chez les Ngils, notamment pénale : le grand initié Ngang aidé par ses officiants, parcourait les villages dissimulé sous ce masque et caché dans un costume de raphia. Tous apparaissaient dans le village à la tombée de la nuit, des torches éclairantes à la main. Leur but était de traquer les coupables à commencer par les auteurs d’homicides, principalement ceux supposés avoir fait usage de sorcellerie. Une fois le coupable révélé au porteur du masque, ce dernier était compétent afin de prononcer la peine retenue, pouvant aller jusqu’à la peine de mort.

L’objet, provenant du la branche Fang du Gabon est daté de la fin des années 1950, début des années 1960. Il était détenu par un collectionneur privé français.

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Informations complémentaires

Dimensions 23 × 30 × 53 cm